La compagnie des mines de la Grand’Combe fut créée en 1836 et en 1837.
La Grand’Combe, une ville qui a compté jusqu’à 17 000 habitants en 1960, elle était alors, en terme démographique, la troisième du département. C’est Louis-Philippe, roi des Français, qui érige La Grand’Combe en commune sur les terres de Portes, de Sainte Cécile d’Andorge, des Salles du Gardon et de Laval. Nous sommes alors en 1846.
Les gérants des mines de La Grand’Combe et des Chemins de Fer du Gard s’engageront à construire la mairie et tout ce qui fait l’administration d’une ville. Le rêve d’une exploitation de l’anthracite Ricard avait été caressé depuis longtemps mais ce n’est qu’au début des années 30 que le projet a été repris, en raison des progrès techniques.
La vallée avait toutefois été exploitée depuis le début de l’ère industrielle. Joseph Ricard qui lui a donné son nom était en 1836 l’un des principaux actionnaires de la Société des Chemins de fer du Gard et des Mines de la Grand’Combe.
Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, le niveau des rendements des mines de charbon va stagner. La nationalisation intervenue en 1946 regroupe les compagnies. Les Houillères du bassin des Cévennes ainsi créées embauchent et modernisent l’activité. Un record de production est atteint en 1958 avec 3 300 000 tonnes et un effectif de 20 000 ouvriers sur l’ensemble du bassin houiller d’Alès – La Grand’Combe.